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BERNARD PONS

VOICI LE QUIZ DES NOVEMBRES, À L'AMPLITUDE DE QUELQUE QUATRE-VINGTS ANNÉES POUR CINQ PETITES "COLLES" SEULEMENT. MAIS ATTENTION ! CE SONT DES "COLLES" DE QUALITÉ POUR GENS DE QUALITÉ !

Le jeudi 10 novembre 1941, il succéda à l'ex-gendarme et cafetier Albert Bonnot et devint maire de Moyenmoutier pour n'en plus quitter le siège pendant près de vingt-quatre ans, avant de se retirer et le céder à Lucien Vernier.
Crédit photo J-G. Gaillard / Wikimedia Commons.

Le jeudi 10 novembre 1941, il succéda à l'ex-gendarme et cafetier Albert Bonnot et devint maire de Moyenmoutier pour n'en plus quitter le siège pendant près de vingt-quatre ans, avant de se retirer et le céder à Lucien Vernier.

Ci-contre, à l'orée de juillet 1961, nous le voyons dans la ville entre le général Charles de Gaulle et Robert Liron, premier adjoint.

Question N°1 : Qui donc était cet endurant premier magistrat ?

Henri, son fondateur dans la dernière décennie du 19° siècle, l'appela À l'arbre vert, puis, à l'aube de la première guerre mondiale, la concurrence étant rude, surtout celle d'en face, celle du Café du Centre, débaptisa son bien au profit de Café du Pont, bien plus évocateur pour les soldats en quête d'un endroit où se désaltérer.

Ce sont eux "Les Poilus" qui commencèrent à lui tricoter un bas de laine fructifiant au fil du temps par ceux qui eurent la chance de devenir des "anciens combattants", connurent son fils Paul qui développa l'affaire d'importance, côtoyèrent, vingt ans plus tard, d'autres rescapés des champs de bataille.

Au sortir de la guerre d'Algérie, ce fut alors au tour de Jacques, fils de Paul, de reprendre la florissante affaire, dont il changea et rechangea l'enseigne, parachevant son essor avant de la céder, au mitan des années quatre-vingt, et qu'elle ne devînt autre au gré des acquéreurs successifs.

Question N°2. En ce mois de novembre 2018, mois de son ouverture, à quel usage ses derniers propriétaires destinent-ils cette bâtisse qui, bien des décennies auparavant, était un modeste estaminet ?

Le mercredi 28 octobre 2020,Emmanuel Macron annonçait un reconfinement d'un mois afin de freiner la propagation rapide du coronavirus.

Des mesures prises, il en est une, celle des "commerces non essentiels", qui ulcérèrent et mobilisèrent nombre de détaillants, revendeurs, grossistes, artisans et prestataires de service telle, dans notre commune, Sophie, gérante du salon de coiffure "Côté Beauté" ayant vitrine Avenue de la 100° division US, face à Aldi.

Question N°3 : Par quel biais spectaculaire et plaisant, notre coiffeuse fit-elle, le mois suivant, connaître sa profonde exaspération ?

Covid-19 bis. Ils y crurent dur comme fer malgré les plaies mal cicatrisées de cinq cents jours de confinements, de couvre-feu, fermetures et restrictions successifs et divers.

Du reste, ils y crurent tellement qu'ils lui louèrent un local sur le site des Enclos, derrière l'ancien supermarché Dia, afin d'y accueillir les visiteurs chaque fin de semaine, à commencer par un premier vrai week-end, celui des samedi et dimanche 6 et 7 novembre 2021.

Question N°4 : Quel était le nom administratif (la raison sociale) ou le genre d'activité (l'objet social), de ce sympathique commerce, trop brièvement tenu par Madame Masson et Monsieur Strub ?

Un exemple de l'univers "Steampunk".

Elles furent successivement installées, en novembre 2021 et en novembre 2022 dans la cour nord de l'abbaye. Elles, ce sont les expositions photographiques impressionnantes par taille et qualité, titrées"1914" et "Quai 8½".

Question N°5 : Quel est le nom de leur unique auteur, talentueux photographiste [photographe, infographiste, opérateur PAO (publication assistée par ordinateur)]?

Question N°1 : Qui donc était cet endurant premier magistrat ?

Réponse : Il s'agissait de Marcel Guy. Son petit-fils Pascal fut, lui aussi, premier officier municipal de mars 2008 à mai 2020.

 

Question N°2. En ce mois de novembre 2018, mois de son ouverture, à quel usage ses nouveaux propriétaires destinent-ils cette bâtisse qui, bien des décennies auparavant, était un modeste estaminet ?

Reprise, il y a quarante ans, par un couple d'anciens boulangers de Moyenmoutier qui lui conserva la partie hôtellerie mais limita la carte du restaurant à celle d'une pizzeria, l'enseigne fut revendue à une banque qui s'en désintéressera rapidement.
Les derniers tarifs appliqués par l'Hostellerie de l'Abbaye dans le courant de l'année 2002.

Réponse : De Henri Trabach, Paul Trabach à Jacques Trabach (et son épouse Colette), l'endroit s'appellera consécutivement À l'arbre vert, Le Café du Pont, Hôtel du Pont, Hostellerie de l'Abbaye.

Reprise, il y a quarante ans, par un couple d'anciens boulangers de Moyenmoutier qui lui conserva la partie hôtellerie mais limita la carte du restaurant à celle d'une pizzeria, l'enseigne fut revendue à une banque qui s'en désintéressera rapidement.

En novembre 2018, elle était la propriété de Marie-Isabelle et Anthony Daniel (Foyer de vie "Paul Vincent") qui, à force de ténacité, parvenaient enfin à la réhabiliter en un ensemble résidentiel pour seniors.


Cet ensemble viendrait récemment de "changer de mains". Victime de l'EHPAD?

Quant à la place du disparu Café du Centre, c'est celle qu'occupe aujourd'hui, et depuis belle lurette, La Pharmacie de l'Abbaye.

Derrière le comptoir, l'ancien gendarme Albert Bonnot, maire de 1935 à 1941, juste avant Marcel Guy...

 

Question N°3. Par quel biais spectaculaire et plaisant, notre coiffeuse fit-elle connaître sa profonde exaspération ?

Réponse :

" J'ai bossé depuis plus de six ans dans mon salon, j'emploie deux coiffeuses et aujourd'hui j'ai peur,

peur pour elles ,

peur pour moi ,

peur pour mon salon !

peur parce que ce gouvernement a décidé que nous étions non-essentiels , non-essentiels au bien-être.

Aujourd'hui je rejoins le hashtag moncoiffeurapoil

hashtag artisanapoil et j'invite mes confrères de la France entière à nous rejoindre.

En effet si l'État reste sur ses positions nous allons tous finir à poil, en restant fermé !!

Tous ensemble !! "

 

Question N°4 : Quel était le nom administratif (la raison sociale) ou le genre d'activité (l'objet social), de ce sympathique commerce, trop brièvement tenu par Madame Masson et Monsieur Strub ?

Réponse : "Vide Broc d'Hiver" en était le nom administratif ; Vide-grenier et brocante ouverte aux particuliers en était l'activité.

 

Question N°5. Quel est le nom de leur unique auteur, talentueux photographiste [photographe, infographiste, opérateur PAO (publication assistée par ordinateur)] ?

Réponse : Leur auteur est le déodatien Lionel Audinet.

La photographie proposée est extraite de son exposition "Quai 8½", sous-titrée "Voyage électrofuturiste dans l'univers Steampunk".

Steampunk : par souci d'exhaustivité, nous préférons vous renvoyer à la définition très approfondie qu'en donne Wikipedia :

Si le temps ou la patience venaient à manquer, pensons, par exemple, à la trilogie cinématographique Mad Max ou au long métrage L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet.

 

À VENDREDI PROCHAIN 22 NOVEMBRE !

 
 















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