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Fondée sur les crimes et délits constatés en 2023 par policiers et gendarmes, le SSMSI* publie son étude annuelle sur l'insécurité et la délinquance affectant chacune des communes de notre Hexagone.

Plongée dans cartes et statistiques officielles lesquelles, au final, n'attestent d'aucun écart marquant de celles de 2022, tout au moins pour Moyenmoutier et alentour.

Justement, concernant notre commune, des 14 catégories de crimes et délits établies par le *Service Stastitique Ministériel de la Sécurité Intérieure, seules trois - soit une de moins qu'il y a deux ans (usage de stupéfiants) - ont été documentées par les forces de l'ordre, après dépôt de plainte ou de leur propre initiative.

Remarque : les lettres DND signifient Données Non Diffusées (effectifs trop faibles).



Coups et blessures volontaires

Destructions et dommages volontaires

Usage de stupéfiants

Vols sans violence contre des personnes

TOTAL

Année 2023

14

25

DND

15

54

Année 2022

14

21

10

9

54

Année 2021

9

39

DND

13

61

Année 2020

7

22

DND

9

38

Année 2019

8

26

DND

12

46

Année 2018

11

29

5

6

51

Année 2017

5

22

6

11

44

Année 2016

9

24

9

13

55

Les conclusions se formulent sans peine :

– Les totaux des crimes et délits 2023 et 2022 sont égaux (54).

– En hausse, et régulièrement déplorés par la municipalité, prédominance, une fois encore, des destructions et dommages volontaires (25), ce aussi loin que le tableau remonte.

– En augmentation lui aussi, le nombre de vols sans violence contre des personnes n'a jamais été aussi haut depuis 2016.

 

Pour être complet, parcourons l'inventaire des crimes et délits dressés par le SSMSI auxquels la Cité des Moines a échappé :

cambriolages de logement

coups et blessures volontaires intrafamiliaux

coups et blessures volontaires (autres)

trafics de stupéfiants

usage de stupéfiants

violences sexuelles

vols d'accessoires sur véhicules

vols dans les véhicules

vols de véhicules

vols violents sans arme

vols avec armes


Au 31 décembre dernier, l'estimation de la population médianimonastérienne était de quelque 2964 habitants. Sur cette base, le ratio, c'est-à-dire le risque moyen pour chacun d'entre eux d'être victime d'un crime ou d'un délit s'élevait à 1.82%, (il était respectivement calculé à 1.80% et 2.01% en 2022 et 2021).

La prochaine mise en service d'un système de vidéoprotection de 12 caméras jouera-t-elle sensiblement sur ce pourcentage déjà faible ?

À la lecture comparée des résultats pour l'année écoulée et les trois années précédentes, il est possible que certains de nos voisins raonnais reprennent à leur compte la question ci-dessus, eux dont la commune dispose déjà de 14 caméras de surveillance. 

Quels sont ces résultats ?                                                                                                        

RAON- L'ÉTAPE

ANNÉE 2023

​ANNÉE 2022

ANNÉE 2021

​ANNÉE 2020

ANNÉE 2019

ANNÉE 2018

ANNÉE 2017

​ANNÉE 2016

CRIMES OU DÉLITS

182

184

179

178

209

202

241

192


Dans le détail, par ordre croissant :


17 cas de violences sexuelles

21 cas d'usage de stupéfiants

23 cas de coups et blessures volontaires intrafamiliaux

24 cas de coups et blessures volontaires en dehors du cadre familial

39 cas de vols sans violence contre des personnes 58 cas de destructions et dégradations volontaires


Pour un nombre d'administrés projeté à 5940, le risque moyen s'établissait à 3.06%, [pourcentage identique à celui de 2022 et légèrement supérieur à 2021 (2.95%)].

Considérées dans leur ensemble, les Vosges ont officiellement connu, en 2023, 11.537 crimes, délits et actes de délinquance; ce qui, rapporté au nombre d'habitants (évalués à 360.673), les classent à l'honorable 79e place des départements les plus dangereux sur 101 analysés (France métropolitaine et Outre-Mer), et déterminent un ratio de 3,2%.

Si le placement est identique à celui de 2022, le ratio a légèrement augmenté (2.76% il y a deux ans).

Les moins hospitaliers auraient pour nom Paris, Bouches-du-Rhône, Seine-Saint-Denis, et les plus paisibles : Lozère, Aveyron, Cantal.

Les villes à éviter seraient Lille, Bordeaux, Paris, et les plus sûres : Le Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), Olivet (Loiret), Bois-Colombes (Hauts-de-Seine).

Les communes vosgiennes les plus sujettes à la délinquance et celles jugées les plus paisibles sont actuellement débrouillées.

 

Bref retour dans la vallée du Rabodeau avec deux nouveaux arrêts. Tout d'abord à Moussey où il n'est fait état d'aucun méfait remarquable, puis à Senones où seules deux catégories ont été cochées :

13 signalements de destruction et dégradation volontaires, (17 en 2022, 9 en 2021).

8 autres pour vol sans violence contre des personnes, (11 et 10 précédemment).

 

Ailleurs, la vallée quittée, Étival-Clairefontaine :

destructions et dommages volontaires : 10 , (17 en 2022 et 10 en 2021).

coups et blessures volontaires : 5 , (auparavant 8 et 10).

6 vols sans violence contre des personnes, (aucun larcin n'avait été retenu depuis 2019).

 

Bilans à retrouver en cliquant sur le lien ci-dessous :

Osons un petit conseil : une fois tapée la commune souhaitée, dérouler la page jusqu'au second graphique, mieux adapté, nous semble-t-il, à la compréhension.

 
 

À VENDREDI PROCHAIN, 17 MAI !

À L'AFFICHE :

ILS EN ONT PARLÉ !

 
 
















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